Cameroun avec des absences de plus en plus récurrentes du président Paul Biya, fatigué par le poids de l’âge, usé par le temps, ensevelis sous le poids de ses fonctions, tiraillé par les intrigues dans son cercle restreint et dans sa propre famille, Yaoundé retient son souffle. Personne, ni à Etoudi, ni à Mvomeka, n’est plus certain du retour à Yaoundé du Président Biya comme cela a toujours été le cas ces dernières 42 années.
De Mvomeka à Etoudi, il se murmure que le Président Biya est mal en point. Est- ce encore une autre énième campagne de désinformation concoctée souvent par les officines proches de l’homme d’Etoudi pour brouiller sa communication? Bientôt la frilosité qui gagne peu à peu les milieux introduits de Etoudi et de Mvomeka envahira tout un pays si le président Biya ne fait pas son apparition au sommet de l’Organisation Internationale de la Francophonie ( OIF), en France dans quelques jours.
Car il n’est pas dans les habitudes de l’homme du 6 novembre de manquer aux invitations des présidents français. Par ailleurs, on sait qu’il n’a pas fait le voyage pour l’Assemblée générale des Nations unies à New York. Le président camerounais ayant décommandé à la dernière minute son séjour aux États-Unis préférant rester en Europe. Ce qui a enflé des rumeurs sur son état de santé. Désormais, Paul Biya sera attendu comme jamais au paravent au sommet de la Francophonie, en France, les 4 et 5 octobre. Comme la fumée blanche qui annonce l’élection d’un nouveau souverain pontife, les Camerounais y seront rivés.
Correspondance: Ruben Ernest Ponmie